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C'est le plus grand mystère du cinéma, plus qu'une réunion chez Marvel Studios, plus que la sortie d'Avatar 2... une séance de pitchs chez Sushi Typhoon ! Mais qu'est-ce qu'il peut s'y passer, pour qu'ils nous sortent des films pareils ? Megumi part en road trip dans la forêt japonaise, sauf que son amie top-modèle mange un poisson contaminé par un parasite alien et est prise d'une gastro foudroyante. Résultat : des zombies recouverts de merde émergent des toilettes. Seule échappatoire pour Megumi, apprendre à maîtriser la puissance de ses flatulences destructrices. Ce n'est pas une blague, c'est Zombie Ass, le dernier délire du label créé par la mythique Nikkatsu en 2010, seul garant aujourd'hui d'un esprit mal tourné (genre à 360°), d'un mauvais goût (assumé), d'effets (très) spéciaux et de titres qui affichent la couleur (le rouge qui tache) : Machine Girl, RoboGeisha, Tokyo Gore Police, et pour la première en DVD, Zombie Ass ainsi que Deadball, Dead Sushi, Samurai Princess et Tomie Unlimited.
Ça vous a titillé ? Venez gagnez votre exemplaire du film. Pour ça, rien de plus simple répondez vite à ces deux questions :
- Quelle partie du corps humain figure dans le titre du film ?
- Comment s'appelle cette actrice (qui a visiblement beaucoup de mal à s'habiller) ?
Des exemplaires du film "ZOMBIE ASS" seront offerts aux 4 premières personnes qui nous enverront les réponses à l'adresse : concours@geeklemag.com.
Bonne chance à tous!
Comme avec Top 10 d'Alan Moore, Powers de Brian Michael Bendis a démocratisé le policier, dans sa version procédurale, chez les super-héros. Il suffit de lire Gotham Central ou de regarder les séries DC : Arrow, The Flash et bien sûr Gotham.
Le comics est lui-même très influencé la télévision (des cop showsà la Homicides aux émissions type Hollywood Stories), c'est donc logique qu'il soit enfin adapté en série, la première du Plastation Network. L'idée est deramener les super-héros sur la terre ferme, parmi le commun des mortels, et d'en faire des célébrité, des has-been.
D'où une esthétique très lumineuse, presque télé-réalité, et donc un décalage avec la noirceur et la profondeur des personnages. Résultat, le ton de la série est étrange mais pas inintéressant, et la position du spectateur inconfortable. Il n'est pas non plus aidé par Sharlto Copley en Christian Walker, loin du charisme de son alter ego papier.
Diffuseur : PSN (USA), Orange Cinema Series (FRANCE)
Créateurs: Brian Michael Bendis et Charlie Huston
Acteurs : Sharlto Copley, Susan Heyward, Noah Taylor...
Voici ce qu'il fallait répondre.
- Quelle partie du corps humain figure dans le titre du film ? Le postérieur ( réponses acceptées : Ass, cul, fesses, popotin, arrière-train, brioches, derche, derrière, lune, noix, pétard, booty, boule ... )
- Comment s'appelle cette actrice (qui a visiblement beaucoup de mal à s'habiller) ? Asana Mamoru
Voici maintenant les noms des 4 gagnant du concours :
- CHAUVEL Jonathan
- RUSH Franck
- DULHOSTE David
- DATO Pascal
Merci à tous de votre participation!
Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de gagner Zombie Ass, sachez qu'il fera partie de la Prochaine Boite GEEK .
ATTENTION, il n'en reste plus que 21 !
Pour la commander, c'est par là : La Boite Geek
Crédits pour la photo d'introdution.
Photographe : www.facebook.com/KennethPfeiferPhotography
Cosplayers : www.facebook.com/gigawattscosplay &www.facebook.com/khaldrene
Avengers 2 - L'ère d'Ultron : Prologue du film
Histoire :
Ce prologue revient sur les événements qui se sont déroulés entre les deux films. Il répond aux questions que l'on se posait après avoir vu la scène durant le générique du Winter Soldier : Comment le Baron Strucker a eu accès au sceptre de Loki ? Qui sont les jumeaux ? Et d'où viennent leurs pouvoirs (puisque pour des raisons de droits, ils ne peuvent pas être des mutants) ?
Notre avis :
On retrouve l'équipe technique qui s'est occupée des autres comics tirés des films. On est pas devant un grand titre mais il a le mérite d'apporter quelques réponses aux questions que l'on pouvait se poser. Même si, ces réponses seront données aussi dans le film. A reverser donc à ceux qui ont la collectionnite aiguë de tout ce qui touche au Marvel Cinematic Universe et ceux qui ont besoin de leur dose d'Avengers en attendant le 22 avril.
Marvel Deluxe - Age Of Ultron
Histoire :
Depuis de nombreuses années, l’univers Marvel vit dans la crainte que l’intelligence artificielle, connue sous le nom d’Ultron, détruise toute trace de vie sur Terre ! Et ce jour est arrivé ! Les armées du robot lancent un assaut massif et les rares héros tentent de survivre. Tandis que Captain America mène une contre-attaque, Wolverine va prendre une décision désespérée...
Notre avis :
Age of Ultron, même si le nom prête à confusion, n'a rien à voir avec le film. Il s'agit du crossover sortie en kiosque en fin d'année 2013 chez nous. C'est le premier crossover de Brian Michael Bendis depuis son départ de New Avengers et également le premier de l'ère "Marvel Now". On retrouve aux dessins Bryan Hitch (Ultimates), Carlos Pacheco (Avengers Forever) et Brandon Peterson (Ultimate Vision).
Il ne s'agit pas du meilleur crossover de la Maison des Idées mais il y a tout pour faire une bonne histoire : des clones d'Ultron en masse, de l'action, des bagarres d'anthologie et des voyages dans le temps. Et comme tout bon crossover qui se respecte, il ne sera pas sans conséquence.
Marvel Now - New Avengers T01
Histoire :
L’équipe secrète des Illuminati compte dans ses rangs les êtres les plus intelligents et les plus puissants au monde : la Panthère Noire, Iron Man, le Docteur Strange, Flèche Noire, Mr Fantastique et Namor. Tandis que les univers parallèles rentrent en collision les uns avec les autres, le groupe va devoir prendre de dramatiques décisions afin de protéger la Terre. Et si les Joyaux de l’Infini ne leur étaient d’aucun secours ?
Notre Avis :
Steve Epting (Winter Soldier) pour le dessin et Jonathan Hickman pour le scénario. C'est lui qui succède à B.M Bendis sur les titres Avengers. Alors faites attention si vous achetez ce premier tome des New Avengers car ça n'a rien à voir avec les anciens. Là, c'est plutôt société secrète, invasion extraterrestre, trahisons... Un style qui colle parfaitement aux deux hommes. Malgré tout, ça reste très plan plan et c'est ce qu'on peut reprocher à la direction qu'a fait prendre Hickmanà ses Avengers : Il ne se passe pas grand chose en attendant le crossover Infinity.
Marvel Deluxe - Avengers Assemble
Histoire :
Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye sont les Avengers, les plus grands héros de la Terre. Ensemble, ils affrontent les criminels du Zodiaque qui tentent de dérober les plus dangereuses armes de la planète. Mais en réalité, ces super-vilains obéissent aux ordres d’un ennemi doté de la puissance d’un dieu : Thanos ! Les Avengers peuvent heureusement compter sur l’aide des Gardiens de la Galaxie.
Notre Avis :
Il s'agit des derniers travaux de Bendis sur les Avengers. Et pour l'occasion il est accompagné de son acolyte sur Ultimate Spider-Man, Mark Bagley. Marvel souhaitait faire un run plus proche de ce que les gens avaient vu au cinéma, pour toucher un public plus large. Il en ressort un titre de bonne facture avec en bonus la participation de Thanos et des Gardiens de la Galaxie pour rester dans la continuité du Marvel Cinematic Universe car à l'époque leur film n'était pas encore sorti.
Marvel Anthologie - Nous sommes les Avengers
Histoire :
Il y a plus de cinquante ans, Iron Man, Thor, Hulk, Ant-Man et la Guêpe se sont unis afin d’affronter de puissants adversaires. Rejoints depuis par Captain America, Hawkeye, la Sorcière Rouge et de nombreux autres membres, les Avengers se battent sans relâche pour faire régner la justice. Cet album exceptionnel vous propose de découvrir les origines de l’équipe ainsi que leurs plus belles aventures.
Notre avis :
Cet ouvrage regroupe les meilleures histoires des plus grand héros de la Terre de 1963 à nos jours. Vous pourrez ainsi découvrir tous les immenses artistes qui se sont succédé sur les pages des Avengers. Ce n'est certes pas exhaustif mais cela vous coûtera moins cher que les intégrales Avengers par année. D'autant plus qu'ils sont assez difficiles à trouver.
La foule au salon CELEBRATION
Et Matthew McConaughey, s'y met aussi. :D
Monday/Cosplay un peu spécial cette semaine.
Nous vous présentons le travail de Christophe Perez, photographe talentueux et bon geek.
C'est lui qui a réalisé le portrait de Xavier Fournier apparu dans le dossier Super-héros (GEEK 6, en kiosques !!!).
Voici une galerie de son travail en collaboration avec des Cosplayers inspirés.
Cosplayer :
https://www.facebook.com/Sweeteenagers |
Cosplayer : Gwenn
Cosplayer :
https://www.facebook.com/pages/Oc%C3%A9ane-cosplays/1554696694744855?fref=ts |
Cosplayer :
https://www.facebook.com/pages/Wolverine-T78A-sosie/1480162622268934?fref=ts |
Cosplayer :
https://www.facebook.com/JohnnypenCosplay
Cosplayer :
https://www.facebook.com/YoshiyukiCosplay |
Cosplayer :
Bel’
Cosplayer :
https://www.facebook.com/LumCosplay |
�
Cosplayer :
Joss Whedon l'a dit, jamais il n'avait autant souffert pour écrire ce second Avengers. A voir son nouveau film, censé boucler la phase 2 des aventures du Marvel Cinematic Universe et annoncer la suite des réjouissances, force est de constater qu’il n’a pas forcément réussi à surmonter la tâche. Imaginez à quoi ressemblerait Game of Thrones avec sa vingtaine de personnages et ses intrigues complexes si chaque livre était résumé en un blockbuster de 2h. Avengers : l'Ere d'Ultron, c'est un peu ça. Un film aussi généreux qu’il fait tout pour ne pas paraître incroyablement bordélique.
L’aspect positif de cet exercice de funambule, c’est que les scènes d'action surpassent celles du premier opus dans le spectaculaire et le grand n'importe quoi (mention spéciale à l'arme secrète d'Ultron directement volée à La Soupe au Chou) tout en permettant à Whedon de se lâcher sur des doubles splash cinématographiques impressionnantes. Le développement des personnages historique et de leurs relations au sein de l'équipe est aussi respectées – au prix de quelques séances bavardes et pas aussi punchy que dans le premier épisode. On prend néanmoins plaisir à voir bourgeonner l’idylle maudite entre Hulk et Black Widow ou encore l’opposition naissante entre Iron man et Cap' Am qui annonce le très attendu Civil War.
A spoils sous leurs costumes
Pourtant, celle-ci illustre bien l’un des principaux défauts du film. Un défaut indirect puisqu’en résonance avec la politique d’annonce de Marvel qui empêche tout lecteur d’apprécier Avengers 2 au premier degrés, se demandant sans cesse comment telle ligne de dialogue ou tel rebondissement annonce les développements à venir alors que tous ces questionnements hypothétiques resteront en suspens à la fin du film. Le sentiment de frustration alors ressenti par le Marvel zombie de base - et le mindfuck qui le harcèle pendant 140 minutes - auraient permis de se laisser porter par l’aventure comme c’était le cas à l’époque du premier film de Whedon, où seul le post-générique permettait encore d’envisager la suite.
Seulement voilà, Avengers : l’Ere d'Ultron est devenu le maillon d'une chaîne aujourd’hui très imposante. Un cadre dans lequel Joss Whedon a l’air moins libre, voire, fatigué, dépassé, exécutant presque automatiquement les tours pour lesquels il a été engagé, tel un Ultron qui ne se serait pas émancipé. Ainsi, il obéit au cahier des charges en survolant certains des nouveaux arrivants. Insérés à l'arrache dans l'intrigue, la Sorcière Rouge (pourtant un personnage Whedon-esque s’il en est) et Quicksilver laissent l’impression amère d’une sous-exploitation, alors que les comédiens qui les campent étaient assez charismatiques pour mériter une place plus importante. Même chose pour Vision, super héros omniscient à la portée métaphysique superbement présenté, mais rapidement relégué à un rôle bouche trou. Pire encore, Ultron, l'IA psychotique bricolée par Stark ne bénéficie pas d'enjeux et de motivations suffisamment claires pour donner envie au spectateur d'en avoir quelque chose à foutre, d’autant que la baston finale qu’il provoque donne une impression de redite par rapport à la bataille de New York du premier épisode. Tout ça fait que les quelques idées neuves du film – Joss Whedon étant encore loin d’être un con – que ce soit le développement humanitaire des Avengers sur le plan du récit ou l’évocation de figures de mythes classiques, humains, monstres, dieux et héros sur le plan symbolique, lestent un fardeau déjà bien lourd.
L’Infinity mais pas au-delà
La conclusion qui s’impose à la sortie d’Avengers 2, c’est d’une part que le format classique du blockbuster de 2h a bel et bien atteint ses limites, et d’autre part, un peu plus triste et inquiétant, que la formule Marvel, qui tenait encore de la magie en laissant une grande part à la surprise dans le premier Avengers ou Les Gardiens de la Galaxie, est bel et bien en train de s’encroûter dans la certitude de sa réussite. Le sens de l’exploration et de l’aventure qui animait encore le film de James Gunn et permettait au précédent Joss Whedon de s’en sortir avec les honneurs est clairement absent de cet épisode. A côté de la surcharge, c’est bien par cet aspect-là que le film pèche le plus. La fin du premier Avengers laissait rêveur en ouvrant une boîte à fantasmes qui parvenait à renouveler l’excitation provoquée par l’apparition de Nick Fury à la fin du premier Iron Man. Point de cela ici.
Sans être mauvais, loin s’en faut, c’est surtout l’annonce d’un avenir sans rêve qui peine en voyant Avengers 2. Un avenir mécanique, dont la fabrication semble aussi peu surprenante qu’elle est tracée par le chemin de fer déployé par Marvel l’été dernier. Certes, il y aura l’Infinity War. Certes, il y a aura Docteur Strange. Certes, il y aura Black Panther. Certes les frères Russo auront Spider-Man de leur côté, mais ce qui apparaît ici, c’est qu’il faudra peut-être tisser un peu plus loin pour sortir le MCU de la mauvaise toile dans laquelle il commence à se débattre. - David-Julien Rahmil & Virgile Iscan
NOTE : 70%
Avengers : l'Ere d'Ultron
En salle le 22 avril 2015
réalisateur : Joss Whedon
avec : Robert Downey Jr, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson et les autres…
Depuis que Marvel a racheté les droits de Daredevil, l'attente était grande. Et il fallait que le projet soit bon pour pouvoir retiré la nausée qui vient forcément en pensant au film avec Ben Affleck.
Et dès le départ, c'est le but affiché. Marvel s'associe avec Netflix pour créer non pas une mais 5 séries, liées entre elles pour être le pendant urbain et sombre du Marvel Cinematic Universe.
Vient ensuite le casting cinq étoiles avec comme point d'orgue M. Vincent D'onofrio dans le rôle de Kingpin.
Et plus la diffusion approchait plus la direction que prenait la série, dans le choix des costumes et l'ambiance du trailer, donnait l'eau à la bouche.
La première chose à dire, c'est merci à Netflix de proposer directement la série dans son intégralité parce que c'est la meilleure manière de la voir. C'est un film découpé en 13 parties. Chaque épisode suit le précédent de très près et finit presque à chaque fois sur un "cliffhanger" à se bouffer les ongles.
Pour le reste, la promesse est tenue, c'est sombre et violent à souhait, la photo est superbe, les effets visuels dans les déplacement de Daredevil et le "Blind Sense" de Matt Murdock sont très léchés et le jeu des acteurs est vraiment bon. En plus, c'est bourré de clin d’œil au comics et au reste du MCU.
Le seul bémol vient de l’interprétation du personnage de Wilson Fisk. Non pas que le jeu de V. D'onofrio soit mauvais, bien au contraire, mais il est un peu trop effacé, voire faible, face à ses acolytes une grosse partie de la saison. On est parfois à la limite de "l'engagé Baleine". Heureusement qu'il gagne en charisme et en puissance sur la fin.
Malgré sa qualité indéniable, Daredevil n'est pas exempte de tout reproche. Le personnage de Rosario Dawson est beaucoup trop cliché et certains événements marquants du comics arrive trop tôt dans l'histoire.
En conclusion, le pari est réussi donc jetez vous sans hésiter sur cette série qui pourrait être la meilleur série de super-héros, voire une des meilleures adaptation de comics du moment. Et pour ceux qui font une overdose du genre super-heroïque, on est là clairement dans une autre catégorie.
A la base, avec Nicolas Courcier (l’autre fondateur), on est fan de papier autant que de jeux vidéo. Depuis tout petit on lisait plus les magazines sur les jeux que ce qu’on jouait. A 6 ans tu n’as pas forcément l’argent d’acheter tous les jeux donc on y jouait par procuration grâce aux magazines.
Vers 20 ans on a monté un fanzine distribué seulement dans la région toulousaine. Grâce à ça, on a appris à maquetter et à écrire.
Comme la presse spécialisée était un peu moribonde à l’époque, on avait envie d’aller plus loin et de monter notre maison d’édition. Ça correspondait en plus au moment où Pix’n’Love a été créé. Donc on a monté un site internet pour continuer à écrire pendant nos études. En sortant de celles-ci, on lance enfin notre maison d’édition, Console Syndrome.
On a fait ça pendant 1 an, on a sorti 3 livres, Zelda, Assassin’s Creed et un mook sur les jeux dématérialisés qui s’appelait Download. Les deux premiers ont vraiment bien marché et on était en complémentarité avec Pix'n'Love, parce qu’ils étaient très rétro et axés sur l’histoire alors qu’on a une approche plus contemporaine et plus analytique. En plus, on voulait parler des nouvelles sagas et analyser les jeux sans avoir forcément accès aux développeurs.
Après Pix’n’Love a proposé de nous racheter. On est donc devenue directeurs éditorial du pôle Pix Toulouse. On avait une liberté éditoriale totale.
Mais au bout de 3 ans, on a eu envie de redevenir indépendants. On est revenue à l’état initial où on était complémentaire, Pix’n’Love continue de nous distribuer.
Et donc pourquoi Third, c’est parce que c’est notre 3eme maison d’édition. En plus, c’est l’année de nos 30 ans, donc il y a une petite symbolique.
Les deux cas de figure se présentent même si la plupart du temps, c’est nous qui mandatons. On essaye de coller la plupart du temps à l’actualité, comme pour Resident Evil, avec la sortie du remake du Rebirth et le Revelation 2. On essaye de trouver des spécialistes pour un sujet donné et pour sortir le livre quand il y a une vague d’actualité qui va porter le livre au niveau de la communication.
Ça arrive aussi qu’on ait des auteurs qui nous apportent des projets mais c’est rare.
Donc oui, on a un pool d’auteurs dont on apprécie le travail, (pour la plupart transfuge de Pix Toulouse) mais on essaye de les prendre là où ils sont le meilleur. Et c’est gratifiant aussi de trouver un auteur qui n'est pas trop connu ou qui écrit dans un blog et qui n’est pas forcément porter au nu et lui donner l’occasion de s’exprimer dans l’objet noble qu’est le livre même si dans un blog, les gens sont beaucoup plus lus, il ne faut pas se leurrer. Par exemple, pour le prochain livre sur Dark Souls, c’est Sylvain Romieu, une référence, qui a écrit toute la partie « univers », même s’il a un blog avec plus de visibilité que nous. Donc nous leur apportons un cadre éditorial pour sublimer leur travail.
L’important pour nous, c’est que chaque livre soit articulé autour de trois piliers : la création, l’univers et le décryptage.
S'il n'y a pas d'illustration dans nos ouvrages, c'est bien pour des raisons légales, de droit à l'image. Néanmoins, c'est aussi à présent un choix éditorial, car si nous n'avons aucun lien avec les éditeurs de jeux, ça nous permet d'avoir une totale liberté de propos. Nous pouvons ainsi écrire ce que l'on souhaite des séries. Ce qui ne veut pas dire qu'un livre sous licence sera forcément un livre partisan, nous avons à ce titre réalisé des ouvrages sur les licences Rayman, Assassin's Creed et Devil May Cry sans aucune censure. Cependant, nous avons dû présenter le contenu du livre avant son impression.
C’est absolument pas un hasard puisque c’est mon genre préféré et notamment les JRPG. Donc pour la première année, on a voulu insister sur ce qui nous caractérisait et se différencier de Pix’n’Love. Et ce qui nous caractérise c’est les grandes sagas et les RPG. Et d’ailleurs Level Up, est un peu un caprice de ma part, je voulais vraiment que ce mook existe parce que c’est carrément un rêve de gosse. Et j’espère que ça fera écho chez les gens. On aimerait en faire 2 ou 3 par an. C’est que des papiers de fond avec des angles précis, y’a pas de news, pas d’actualité, pas de previews, c’est vraiment un traitement de fond. Donc oui, le RPG c’est vraiment quelque chose qu’on veut mettre en avant de façon appuyée.
Pour le cinéma, il y a une de nos connaissances, Alexis Blanchet, qui est chercheur en cinéma et qui a écrit un livre chez Pix’n’Love qui s’appelle Pixel à Hollywood qui est un super bouquin donc ça serait très compliqué de faire mieux. Il y a évidemment d’autres portes ouvertes pour parler de ce lien entre les deux médias et on y pense.
Pour ce qui est de la musique, on l’a fait l’année dernière chez Pix. Le premier s’appelait OST, c’était une sélection de 100 OST avec une analyse et des conseils d’écoute et le deuxième VGM (Vidéo Game Musique) qui était une analyse sur 300 pages de l’évolution de la musique dans le Jeu Vidéo. Chez nous rien de prévu pour le moment, mais c’est vrai que c’est évident pour nous de créer des passerelles entre les médias.
Depuis le début, on s’est toujours attaché à faire des produits de qualité, des livres-objets, pour que les gens prennent du plaisir déjà dans l’achat du produit. On sait qu’il y a beaucoup de nos lecteurs qui achètent le livre et qui ne le lisent pas, juste parce qu’il le trouve beau ou qu’ils veulent l’ajouter à leur collection. Après que les livres en rupture de stock se vendent à des prix complètement déments, ça, on ne s’y attendait pas du tout.
Chez Third, à la demande des lecteurs, on a créé une gamme collector, les first print, qui est un tirage limité, qu’on ne réimprimera jamais, avec une couverture variant, une jaquette et une lithographie, à seulement 5€ de plus. C’est quelque chose qu’on a créé vraiment pour faire plaisir à nos lecteurs.
Effectivement, on les réimprimera petit à petit. Mais quitte à les refaire, on veut apporter une plus-value à nos lecteurs, c’est pour ça qu’on veut les remettre au goût du jour. Pour celui sur Zelda, par exemple, on va attendre que le Zelda Wii U soit sorti pour intégrer tous les jeux dont on n’avait pas parlé dans le précédent, pareil pour Metal Gear. Mais dans cette démarche, on ne cherche pas à le faire racheter à ceux qui l’ont déjà mais le rendre accessible à ceux qui ne l’ont pas lu.
C’est tout con mais les grandes sagas suivent l’évolution du Jeu Vidéo, peut-être de trop près. Zelda, a adapté son mode de jeu à l’arrivée du motion gaming et on sent que sur le dernier c’est un peu forcé. Resident Evil est devenu de plus en plus action. Pour le 6, ils ont fait un jeu extrêmement long, extrêmement généreux, en conséquence du marché et en réponse à cette politique du DLC. Un jeu encore plus action qui n’a pas plu à tout le monde. Il doit y avoir quelques contre-exemples mais pas dans les sagas dont on a parlé.
Là on attaque le retrogaming mais de façon différente de Pix. On veut apporter notre patte et notamment avec notre côté analytique, prise de recul sur l’industrie et donc là en Juin on va sortir un livre qui s’appelle, L’année du Jeu Vidéo dont le premier numéro s’attachera à l’année 1998, qui pour nous est l’une des plus grandes années du Jeu Vidéo. Donc on analyse 1998 avec le recul d’aujourd’hui, les répercussions, l’évolution des grandes sagas de cette année, des interviews, des anecdotes, … Et on fera un numéro par an.
Pour la suite, on va continuer nos grandes sagas. On a dans l’idée de s’attaquer prochainement à Silent Hill, pas forcément cette année mais on y pense.
Clairement… Bloodborne ! Il a une profondeur, c’est l’évolution logique de Dark Souls, je pourrais en parler des heures, je le trouve exceptionnel. Je trouve la démarche de From Software , de casser tous les codes du Jeu Vidéo, excellente. Le jeu n’est pas spécialement dur mais il faut oublier tout son passif de joueur pour en profiter pleinement. Et c’est d’autant plus vrai avec Bloodborne qui est plus vif et nerveux et s’apparente plus à un beat them all.
Même si on n’est qu’en Mars, c’est pour moi le jeu de l’année. En plus tous les gros titres de l’année ont été reportés à l’année prochaine.
N'hésitez pas à faire un tour sur leur site : thirdeditions.com ainsi que sur leurs comptes Facebook et Twitter pour suivre leur actualité.
On commence par la reine du cosplay et le personnage préféré des cosplayeuses.
Et les autres membres.
Et la photo officielle des membres du film "Suicide Squad" à venir.
Vous vous rongez les ongles dans l’attente de l’ouverture de Geekopolis ? Pour vous faire patienter, découvrez dès maintenant la Galerie d’expo virtuelle en 3D Geekopolis : Plus de 80 œuvres de dessinateurs de BD et illustrateurs. De quoi en prendre plein les yeux avec du super héros, du dragon, de la pin up, des planches en noir et blanc ou couleurs directes, de l’illustration digitale ou traditionnelle… C’est l’occasion pour investir dans de l’art 100% geek !
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A l’image du salon Geekopolis, ludique, immersif et interactif, la galerie offre une experience globale, avec une sale secrète à débloquer pour les plus joueurs ! On vous laisse vous débrouiller pour en découvrir le contenu...
Effectivement le film, se passe durant l’ellipse entre les deux derniers chapitres du manga, donc si vous ne les avait pas lu passez votre chemin et attendez de le finir avant de voir le film.
’histoire se déroule donc après la grande guerre ninja, Kakashi est devenue Hokage, Naruto est un héros adulé de tous, surtout des filles et Sasuke a disparu (ça, ça change pas). Quand un mystérieux ninja venu de la Lune veut la faire s’écraser sur la Terre.
Une histoire entre steampunk et SF avec un ennemi sans charisme et dont le background a été rajouté à la truelle.
Mais après tout, cette histoire n’est que secondaire puisqu’en fait Naruto the last est surtout une comédie romantique. On y découvre le début de la relation entre Naruto et Hinata qui débouchera comme vous le savez sur un mariage et deux enfants.
Et autant dire que, sans être foncièrement mauvais, ce « dernier » film Naruto est vraiment différent de ceux à quoi les lecteurs du manga ont été habitué. A commencé par Naruto. Fini le ninja farceur et naïf. Il a muri et ce n’est pas forcément un bien parce qu’on ne rigole pas trop durant le film. On ne reconnait le caractère du personnage qu’à un seul moment, quand il compare le fait d’aimer une fille et son amour pour les ramens… Et encore c’est fait de manière (trop) subtil.
Pour le reste c’est beau, les combats sont toujours aussi fluides même si, film oblige, ils sont trop courts.
En conclusion, ce n’est ni le meilleur Naruto ni le moins bon. Et le fait d’avoir deux films en un rend le tout assez bizarre, surtout que l’ambiance est radicalement différente de toute l’œuvre de M. Kishimoto. Le fait de mettre au premier plan une histoire d’amour est une idée intéressante, dommage que celle-ci traine depuis les premiers tomes (sur 72…). Ne boudons tout de même pas notre plaisir de le voir arriver dans nos contrées et espérons que la pratique se démocratise en dehors des grosses licences.
Mais que les fans se rassurent, l’histoire du petit ninja n’est pas fini et ce film, malgré son nom, n’est en fait pas le dernier (la pression des éditeurs sans doute). Puisque vous pouvez d’ores et déjà lire sa suite, Naruto Gaiden, qui a pour personnage principal Boruto, le fils teigneux de Naruto. Et que cet été sortira au Japon le film, Boruto – Naruto the movie.
Il y a un an tout pile, le premier numéro du magazine Geek consacrait un focus à Patlabor – The Next Generation, le nouveau projet live et total (une série + un film) de Mamoru Oshii, alors même que les premiers épisodes étaient présentés au Marché du film à Cannes. Nous les avions vus, et notre avis à chaud se terminait ainsi : « De quoi être optimiste pour le long-métrage, annoncé comme plus proche des films d'animation et chefs d'oeuvre réalisés par Mamoru Oshii ». Sorti dans les salles japonaises le 1er mai dernier, il y avait de fortes de chances que le film, sous-titré Tokyo War, fasse un détour par la Croisette. D'ailleurs, n'aurait-il pas eu sa place dans l'une des sélections officielles, comme Ghost in the Shell 2 : Innocence à l'époque, en 2004 ? La réponse est non, trois fois non. Pas que le film soit mauvais, mais il n'existe jamais tout seul, en tant que tel.
Grosso modo, l'histoire met en scène le duel entre un hélicoptère de combat dernier cri et nos bons vieux mechas Patlabor, mais s'appuie aussi des questions géopolitiques et des histoires personnelles, dont le spectateur n'a pas toujours les clés, surtout s'il n'a pas vu la série ou ne se rappelle plus des animés. Car Tokyo War n'est pas seulement construit en perspective de la série, tel un grand final, il est aussi la suite directe du film d'animation Patlabor 2, et fait revenir les personnages iconiques de Yukihito Tsuge et Shinobu Nagumo. Il pourrait d'ailleurs en être le remake live, cheap et abscons. Mamoru Oshii n'a pas forcément les moyens de ses ambitions, ou plutôt de ses obsessions, donc il multiplie les discussions de geeks fans d'armes, ce qui a son charme, mais qui ne remplace pas des Patlabor en action. Or, ils ne débarquent qu'à la dernière minute, littéralement.
Contrairement à nos faux espoirs, ou vrais fantasmes, Patlabor – The Next Generation : Tokyo War ne peut être exploité comme le nouveau film Patlabor ou la nouvelle réalisation de Mamoru Oshii, il a sa place dans un coffret Blu-ray avec la série live, voire avec l'intégrale Patlabor : OAV, séries animés, films d'animations, etc.